"Dis-nous, ô arbre immobile !
Entends-tu les sons graves qui
Accompagnent le taureau vers le repos éternel ?
Son sang va jaillir comme jaillissent en geysers de brume
les chevaux marins de la houle violente.
Corps broyé par les vagues.
Rôde la mort, la mort sereine et brutale.
En échos à la prière cosmique du firmament,
Des ombres en oraison se répondent dans la pâle clarté du crépuscule."

Tourné au Maroc, ce film est une tentative de réappropriation contemporaine d’un rite, un voyage symbolique à travers les couleurs d’une nuit de transe.
Si le corps est un véhicule qui se met en mouvement, c’est pour faire vibrer son environnement, "faire corps" avec le paysage.